Mughal-E-Azam, K. Asif (1960)

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Bande annonce

Durée du film : 3h00

Genre / Origine : Bollywood

Acteurs

Madhubala : Anarkali

Dilip Kumar : Prince Saleem

Prithviraj Kapoor : Emperor Akbar

Mon Avis

8 / 10

Salim, fils de l’Empereur Akbar, tombe éperdument amoureux d’une esclave danseuse au palais, Anarkali. Les deux commencent une idylle mais lorsque que Akbar l’apprend, il décide d’emprisonner la belle Anarkali. Salim décident donc de se monter contre son père et contre son pays pour sauver celle qu’il aime.

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Un Bollywood esthétiquement impressionnant pour l’époque qui va compter parmi les classiques de l’époque et même du genre. Un film que j’attendais avec impatience de voir depuis longtemps et qui m’a bien plu. Je pense que j’ai tellement attendu ce film que j’ai été un peu déçu du point du vue de l’histoire mais s’il n’y aurait pas eu cette impatience j’aurais sûrement adoré le film. Selon moi, le film a un peu du mal à commencer : l’on attends avec impatience le personnage principale qu’est Anarkali. Puis celle-ci commence sa première danse et l’on tombe sous le charme. Sous le charme de ces couleurs artificielles, de ce côté rétro de l’image et des décors. Anarkali est d’une beauté naturelle à couper le souffle puisqu’elle se retrouve à plusieurs reprises complètement dénuée de tout maquillage et artifices et c’est la qu’elle est la plus belle selon moi.

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Son personnage fort et profond m’a beaucoup touché. J’ai aussi beaucoup aimé le personnage de Salim qui, bien que pudique quand il s’agit de ses sentiments, arrive à montrer avec simplicité ceux ci à travers son regard.

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L’un des personnages qui m’a le plus intéressé néanmoins est celui de Bahar, qui, tiraillée entre voir celui qu’elle aime heureux et l’avoir rien que pour elle, fut l’un des personnages secondaire le plus intéressant selon moi. En général j’ai beaucoup aimé le fait que les personnages ne soient ni blancs ni noirs mais plutôt dans une nuance de gris quant à leur actions et caractères. Ainsi même si Akbar est le « méchant » du film l’on voit dans son regard et ses expressions la lutte constante qu’il subit entre choisir son fils ou son pays. L’on voit son côté fragile comme son côté autoritaire parfois cruel. J’ai beaucoup aimé ce côté là du film.

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Mais l’histoire n’est vraiment pas le plus important du film :  le plus important étant vraiment l’esthétique du film : ses plans innovants, son travail sur les couleurs et leurs significations (Anarkali vêtu de blanc couleur de deuil le jour de son mariage) les représentations en image de termes abstraits tel que la colère, la trans etc. Esthétiquement ce film est un de ceux que l’on se rappellera d’un point de vue technique et artistique du cinéma indien de l’époque.

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Et en parlant de prouesses esthétiques et techniques comment ne pas parler des séquences musicales sur lesquelles le réalisateur a vraiment tout misé ?  Chaque séquences musicales est complètement différentes du point du vue de rythme mais aussi du genre (dramatique, entraînante, épique) et les couleurs chatoyantes sont vraiment au rendez vous. J’ai particulièrement aimé Zindabad, scène prenante où, le jour de sa mort programmée, les sujets du royaume se « rebellent » et chantent pour célébrer la bravoure du prince Salim. J’ai aussi adoré Teri Mehfil Mein, musique vraiment innovante où les femmes se passent tour à tour la parole mais non pas comme dans les Bhansali où il y a souvent une séquence musicale entièrement féminine entre deux femmes qui dialoguent l’une avec l’autre mais, ici, vraiment un côté compétition où chaque femme essaie de montrer son talent avec à chaque fois une césure entre les deux et un air et rythme différent pour celles-ci. Ma musique (et danse !) préférée restera tout de même Pyar Kiya Toh Darna Kya qui a un sens vraiment fort dans le film et qui, d’un point de vue auditif, est vraiment la musique que je préféré.

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Un film donc qui marquera les annales du cinéma indien selon de nombreuses critiques et cinéastes. Un film qui, pour moi, restera, d’un point de vue esthétique, un film important de l’époque et du cinéma indien en général en nous peignant une histoire simple accompagnée de plans innovants et de séquences musicales mémorables. Le film n’a que bien plus tard été coloré suite aux vœux du réalisateur qui a toujours voulu voir son film intégralement coloré mais qui n’aura pas eu la chance de voir le résultat terminé : un travail selon moi très bien fait qui vaut bien les heures passées dessus puisque comme dit auparavant, l’on a vraiment donné un sens à chaque couleur choisit. A voir impérativement si vous tenez à voir les Bollywoods qui ont marqué cette industrie.

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Et vous, l’avez vous vu ? Qu’en avez vous pensé ?

Quelle note mettriez vous ? 🙂

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Prochain :  Raanjhanaa 😀

4 réflexions sur « Mughal-E-Azam, K. Asif (1960) »

  1. Certes l’impatience conduit souvent à la déception mais la prochaine fois que tu le reverras ce sera avec encore plus de plaisir. les quelques images vues m’ont paru magnifiques en tout cas.

    Aimé par 1 personne

    1. Bollywood French Larki 14 mars 2018 — 14 02 18 03183

      Exactement 😊 oui esthétiquement il n’y a rien à dire, c’est magnifique 😂👌🏽

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  2. Bollywood French Larki 14 mars 2018 — 14 02 19 03193

    Et en écoutant les chansons, tu vas être charmé 😁

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  3. oui, vite entêtante les musiques 🙂

    Aimé par 1 personne

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