Ashani Sanket, Satyajit Ray (1973)

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Bande annonce

Durée du film : 1h41

Genre / Langue : Bengali


Acteurs


Soumitra Chatterjee : Gangacharan Chakravarti

Bobita : Ananga

Sandhya Roy : Chutki

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Mon avis

7.5 / 10 

Ananga et Gangacharan vivent une vie paisible dans un village du Bengale. Gangacharan étant le seul brahmane (caste vue comme supérieure en Inde) du village, il privilégie de toute l’attention du village et se voit donc grassement payé pour ses efforts dans l’éducation et la santé de celui- ci. Mais la Seconde Guerre Mondiale fait rage dans le monde entier et a un impact énorme sur l’Inde qui se bat contre les ennemis Allemands et Japonais. Cette vie paisible va alors s’effondrer.

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Un film qui suit les autres films du réalisateur quant à l’ambiance et quant à la finesse et la beauté esthétique de ses films : le premier néanmoins que je vois en couleur et  autant dire que Ray à su utiliser de ces nouveaux attraits que sont les couleurs à son avantage. Le réalisateur a su capturer de magnifiques paysages aux couleurs flamboyantes ; il nous montre ici aussi toute l’ampleur de son talent avec un série incroyable de plans magnifiques comme les tout premiers dans la rivière puis dans la jungle qui sont pour moi tout simplement à couper le souffle.

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Autre élément à couper le souffle dans le film : l’actrice principale ! On est vite subjugué par la beauté de cette actrice qui joue le rôle de la femme aimante et bienveillante ayant néanmoins un petit caractère bien trempé caché qui ressort par moment. Une actrice qui, pour moi, porte le film et l’emmène loin de part son jeu et ses regards vraiment bouleversants.

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Bien sûr, Chatterjee joue lui aussi merveilleusement bien mais j’ai déjà eu l’habitude de le voir et de connaître toute l’ampleur de son talent d’acteur. Il joue néanmoins ici un rôle bien différents des rôles qu’il a pu avoir dans ses films précédents. Habituée à le voir dans le rôle du mari ou amant plutôt enfantin et drôle mais aussi charmeur ; ici, bien que l’on retrouve un peu ce côté là lors de certaines scènes avec sa femme, il joue plutôt le rôle de jeune sage qui tient à garder sa réputation de brahmane éduqué intacte. Un Chatterjee vieillit qui, soit , n’est pas aussi attendrissant dans ce film que dans ses films précédents mais dont la performance m’a quand même emballée et touchée notamment lorsqu’il est tiraillé entre se nourrir et nourrir sa femme alors qu’ils meurent tout deux de faim.

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Le film traite d’un événement peu connu, ou, en tout cas, peu mentionné et traité dans les films indiens qu’est la famine qui a sévit en Inde durant la seconde guerre mondiale qui a tout de même fait dépérir près de 5 millions d’Indiens au Bengale ! Un film qui peut être dur à regarder pour certains tant il aborde correctement la souffrance physique que fait subir la famine sur soit et sur un pays, mais aussi, la souffrance mentale que peuvent subir les personnes concernées, illustrée notamment lors de le  scène où des femmes et leurs enfants amaigris viennent mendier de la nourriture devant la porte de Ananga qui se voit obliger de les refuser car il faut qu’elle pense à sa propre survie et à celle de son mari.

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Néanmoins, malgré le thème principal frappant et sombre, l’ambiance des films de Ray m’envoûte toujours autant et, bizarrement…m’a apaisé une fois de plus même en traitant un sujet si lugubre. Je ne sais si ce sentiment vient de la musique (très peu existante dans ce film en particulier) qui accompagne les films de Satyajit Ray ou alors les bruits de fond constants qui m’apaise comme les chants d’insectes et des paroles inaudibles : je pencherais plus sur la deuxième option ou bien les deux options en symbiose…Un mélange secret qui marche totalement sur moi et qui me laisse à chaque fois totalement reposée. Bien que cet opus ne soit pas son meilleur, je le conseillerais au moins pour le côté visuel tant pour l’esthétique de l’image et le travail des plans mais aussi, et surtout, pour la beauté fulgurante de Bobita.

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Et vous, l’avez vous vu ? Qu’en avez vous pensé ?

Quelle note mettriez vous ? 🙂

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Prochain : Highway 🙂

6 réflexions sur « Ashani Sanket, Satyajit Ray (1973) »

  1. « au moins pour le côté visuel tant pour l’esthétique de l’image et le travail des plans mais aussi et surtout, pour la beauté fulgurante de Bobita. »

    Tout est dit ! Même avis global

    Aimé par 1 personne

    1. Bollywood French Larki 25 juin 2018 — 8 08 47 06476

      Hihi trop cool 😀

      J’aime

    2. Bollywood French Larki 25 juin 2018 — 15 03 00 06006

      Et toi tu as mis combien ? 🙂

      J’aime

    1. Bollywood French Larki 26 juin 2018 — 8 08 08 06086

      Ah ba pareil presque 😊

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