96, C. Prem Kumar (2018)

Bande annonce

Durée du film : 2h30

Genre / Origine : Tamil

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Acteurs

Vijay Sethupathi : Ram

Gouri G Kishan : Janu

Trisha Krishnan : Janu

Adithya Bhaskar : Ram

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Synopsis

Ram et Janu se retrouvent 20 ans après avoir fréquenté la même école. Les souvenirs remontent à la surface… Leur cœur d’enfant bat encore dans ce monde d’adultes… Faut-il absolument rattraper le temps perdu ou le laisser s’écouler ?

Allociné

Mon avis

6.5 / 10

Au collège, l’idylle de Ram et Janu se finit brusquement lorsque Ram doit partir de la région. 22 ans plus tard, les anciens élèves de l’année 1996 du collège en question, se retrouvent. Ram et Janu ont alors une nuit pour se remémorer leurs souvenirs de jeunesse et, peut être, renouer les liens.

Un film attendrissant qui retrace l’histoire d’amour de deux jeunes adolescents dont la vie va douloureusement les séparer afin qu’ils se retrouvent, 22 ans plus tard, le temps d’un instant, toujours la même passion qu’au premier jour dans leurs yeux. Un film d’autant plus attendrissant qu’il regroupe un paquet d’acteurs aux performances impeccables qui nous racontent cette histoire avec pudeur et lenteur. Car oui, si vous vous attendez à un retournement de situation ou à une multitude de péripéties, vous allez être déçue. J’avoue qu’avec le personnage de Ram, qui était adorable de part sa timidité face à Janu, mais qui pouvait paraître parfois un peu voyeur et malaisant, moi aussi je m’attendais à un retournement de situation assez sombre ou Ram aller s’en prendre à Janu. Néanmoins, rien de tout cela, Ram paraît assez étrange car son amour pour cette dernière l’a poussé à faire des actes assez déplacés (comme l’observer de loin pendant son mariage) mais rien de méchant derrière tout cela. Au final, Ram n’est qu’un grand timide qui n’a jamais avoué ses sentiments à Janu même si ceux ci se voyaient comme le nez au milieu de la figure. Un Ram qui perd de son charme lorsque Janu lui demande de se couper la barbe mais ce n’est que mon humble avis… Janu, quant à elle, souffre toujours de cette séparation datant d’il y a 22 ans car elle était pour elle bien trop brusque et n’était accompagnée d’aucunes explications. Un jour, Ram est partit de sa vie et n’est jamais revenu. Janu incarne ce personnage un peu tiraillé entre ses devoirs et la passion. Une femme mariée tiraillée entre son mari, un homme bon mais pour qui elle n’éprouve aucun amour et avec qui elle a une petit fille, et son premier et seul amour d’enfance qu’elle retrouve après 22 ans et qui est tout à fait similaire au jeune homme qu’elle aimait tant il y a de cela une vingtaine d’années. Les deux vont alors avoir une soirée pour se remémorer leur passé ensemble sur quoi il vont se quitter, une nouvelle fois, avec des nouveaux souvenirs communs auxquels s’accrocher. Une fin qui peut paraître décevante pour ceux qui en attendaient plus…Ce pourquoi je préviens encore qu’il ne faut pas s’attendre à des péripéties ou retournements de situations car vous allez être très déçu. Cette histoire n’est pas une histoire d’amour mais bien une histoire d’amour ratée / manquée que le temps ne peut reconstruire.

Parmis les deux parties bien distinctes, je dois avouer avoir préféré la première qui relate de l’idylle jeune entre Ram et Janu, pour un point de vue purement esthétique. En effet, cette première partie se passe dans une région aux bâtiments et à la nature environnante ressemblant beaucoup à la sublime Pondichéry. Des bâtiments de couleurs variées et resplendissantes où la Nature à une place prépondérante même à l’intérieur des bâtiments ; un bonheur visuel de chaque instant.

Ram et Janu se rencontrent ici alors qu’ils sont dans la même classe. Une idylle désarmante tant elle est pudique et où les regards en disent long. Ram, grand timide face à sa cher et tendre, n’osera jamais avouer ses sentiments à la jeune Janu qui a très bien comprit ce qu’il ressentait pour elle et qui partage ses sentiments. Néanmoins, elle va décider d’attendre et de profiter de ces moments complices où deux jeunes amoureux s’amourachent s’en trop se l’avouer. Une première partie donc qui se centre sur l’adolescence de ses deux jeunes, tout cela dans un cadre idyllique que l’on aimerait jamais quitter de vue.

Néanmoins, je comprends l’effet frustrant d’un point de vu esthétique de la deuxième partie puisque le réalisateur avait comme but de montrer à quel point , en 22 ans, tant avait changé dans cette ville qui ressemble désormais à une grande ville indienne comme toutes les autres : immeubles, autoroutes, hôtels sans trop de cachets etc. Une ville qui représente ce temps passé à être séparés ; une évolution écrasante qui ne permet pas aux deux amants de s’y retrouver devant tant de changements. Le cadre de la deuxième partie est un peu une indication précoce de cette fin décevante : beaucoup d’eau à coulé sous les ponts depuis que les deux se sont séparés malgré eux et il est donc impossible pour Ram et Janu de revivre une idylle similaire.

Le film est accompagnée d’une plaisante bande son et j’ai notamment adorée les nombreuses fois où Janu, jeune comme moins jeune, chantait pour le plaisir de ses camarades. Une voix évangélique extrêmement apaisante qui nous emporte dans l’ambiance toute aussi apaisante de la première partie.

Au final, 96 est un bon film qui, néanmoins, ne mérite selon moi pas son rang de 14ème dans le classement IMDB des meilleurs films indiens puisque le film relate d’une histoire d’amour assez commune et puisque la deuxième partie est assez décevante d’un point de vu scénaristique. En même temps, je dois dire que, pour l’instant, je suis en partiel désaccord avec les premiers placés de cette liste IMDB qui met en vedettes des films que j’ai moyennement aimé. Néanmoins, j’ai passé un bon moment à regarder le film et je ne le déconseillerais pas à un public amateur de comédies romantiques, cela dit, lentes.

Et vous, avez vous vu ce film ? Qu’en avez vous pensé ? 🙂

Quelle note mettriez vous ?  🙂

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Prochain : Dil Dhadakne Do