Mom, Ravi Udyawar (2017)

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Bande annonce

Durée du film : 2h26

Acteurs 

Sridevi : Devki Sabarwal

Sajal Ali : Arya Sabarwal

Nawazuddin Siddiqui : Daya Shankar Kapoor

Akshaye Khanna : Mathew Francis

Synopsis 

Dieu ne peut être partout. C’est pour cela qu’il créa Maman (Mom). Devki aime sa famille, son mari et ses 2 adorables filles. Mais sa fille Arya ne laisse jamais sa mère entrer dans sa vie. Devki attend le jour où sa fille comprendra le torrent d’amour qu’elle a pour elle. Un jour, un drame brise l’espoir de Devki et l’éloigne pour de bon de sa fille. Mais Devki ne se laisse pas dévorer par les événéments. Son amour maternelle est plus fort.

Allociné

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Mon avis

6.5 / 10

Alors qu’elle est en soirée avec ses amis, Arya blesse la fierté du mauvais garçon. Par la suite, celui ci et ses amis prennent Arya en chasse, la batte et la viol à plusieurs reprises pour ensuite la jeter dans les égoûts. Après un procès long et éprouvant pour la famille de Arya et celle-ci, les garçons sont jugés innocents car l’affaire n’est pas dotée d’assez de preuves. Voyant que sa fille n’obtiendra jamais justice, Devki, mère adoptive de Arya, va alors faire sa propre justice.

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Un film poignant et sombre dont la première partie m’a impressionnée et beaucoup plu mais dont la tournure de la deuxième partie m’a déçu. Le film commence en boîte de nuit : alors que Arya et ses amis font la fête, Arya rejette un camarade de classe qui se force un peu sur elle et la met mal à l’aise. Furieux mais n’ayant aucun projets de vengeance en tête, ce garçon va raconter son rejet à ses amis qui vont vouloir alors punir la jeune Arya de son « arrogance ».

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Va suivre une des scènes les plus poignantes que j’ai pu voir au cinéma : une scène qui fait terriblement froid dans le dos. Les hommes vont donc embarquer Arya de force dans leur voiture et, à force de se débattre, celle-ci va se prendre un coup de poing d’une force et d’une violence ahurissante et terrifiante. J’ai trouvé la scène d’autant plus poignante et effrayante que le reste des violences nous seront cachées, le spectateur ne pouvant voir que un plan en contre plongé en vue aérienne de cette voiture qui va rouler lentement de nuit et qui va, par intermittence, changer de conducteur…On comprendra donc, effaré, que la jeune Arya est entrain de se faire violer à tour de rôle par tout les hommes présents dans la voiture. Suit un plan d’un violence inhumaine où les hommes jette Arya par terre comme si elle n’était qu’un objet inanimé et la pousse dans un caniveau , la laissant pour morte et complètement défigurée, l’eau du caniveau menaçant de noyer la pauvre inconsciente d’une minute à l’autre. Pendant ce temps, Devki, telle une mère attentionnée, va commencer à s’inquiéter car sa fille ne répond pas au téléphone et qu’elle à 3 heures de retard alors qu’elle avait prévenue qu’elle serait de retour dans 45 min. Elle va alors commencer à s’empresser à la police qui eux ne s’alarment pas du tout pensant que Arya doit passer du temps avec un petit ami caché (l’humiliant de ce fait de plus belle). Encore une fois, une police indienne répugnante et inutile que nous dépeint le film : si la police est dépeinte de la sorte dans chaque films indiens que je croise je pense (et je sais à vrai dire) qu’une vérité tragique se cache derrière, la police indienne étant le plus souvent complètement corrompue et voir pire l’auteur des crimes  les plus répugnants et les plus souvent impunis en Inde et n’hésite pas à se mettre du côté des violeurs de petites filles par exemple. Des scène interminables où l’on s’énerve sur chaque personnages en leur priant de s’empresser car l’on sait ce qu’il est entrain de se passer parallèlement. Voici comment se passe les 40 premières minutes du film, film qui prouve par là que la violence n’a pas besoin d’être visuelle et gore pour prendre aux tripes les spectateurs : ayant vu un nombre inescomptable de séries et films violents telle la fameuse série Game Of Thrones mais aussi beaucoup d’autres films, je n’ai jamais été aussi paniquée et renversée que par cette scène et ce plan d’une voiture noire roulant de nuit vue du ciel. Un plan qui glace le sang et qui pourrait empêcher plus d’un à dormir par la suite paisiblement. La suite est, soit,  prévue et revue mais très bien menée. Les jeunes hommes sont arrêtés et le procès commence. Arya est hospitalisée, elle ne dit mots mais son regard et perçant et brise tout droit vers le cœur. A vrai dire, selon moi, Sajal Ali qui interprète la jeune Arya a fait pour moi dans ce film un travail colossal pour son rôle même si elle reste un personnage secondaire.

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Son travail dans son jeu est impressionnant, si impressionnant qu’il m’a carrément étouffé la prestation de SriDevi, personnage principal qui me paraissait alors soit bien fade soit une once soit peu exagéré. Un prestation formidable de cette jeune fille à peine adulte voyant sa vie se briser en l’espace de quelques minutes ce qui fait qu’elle nous rend complètement furieux contre les agresseurs de celle ci, bien que cela n’était pas nécessaire car le agresseurs nous répugnent déjà bien avant et l’on ne peut être qu’enragé face à des violeurs de jeunes filles et femmes.

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Et n’oublions pas de rajouter que Sajal Ali est l’une des plus belles femmes que j’ai pu voir à l’écran selon moi : des traits voluptueux et un regard perçant de tout les instants qui éblouit le spectateur.

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Le rôle de Arya devient alors mineur et c’est là que le tournant du film m’a moins plu voir déçue. Alors que le film se lançait parfaitement bien et qu’il alliait suspens, actions et crédibilité, Devki va alors décider de faire sa propre justice et de punir les agresseurs de sa fille elle même : bon, pour le moment ça va. Même si la façon dont elle le fait est plutôt crédible, il est tout de même impensable que déjà à partir du deuxième meurtre, l’on ne se soit pas jeter au cou de Devki tant les indices sont accablants selon moi. Alors, il est vrai que le scénario décide de placer l’inspecteur en charge de l’affaire d’Arya du côté de la mère vengeresse, néanmoins j’ai quand même eu du mal à avaler le morceau puisque l’inspecteur étant d’abord très méfiant, décide de mettre en filature le père de Arya (qui n’a rien de suspect) mais ne se soucie guère de Devki qui passe devant la filature en sortant bizarrement en pleine nuit de son domicile sous prétexte qu’elle doit aller faire les courses.

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Une Devki qui n’a pas réussit à gagner mon affection car je trouve son agissement bien que légitime mais un ton soit peu maladroit et assez soudain. En tant qu’amatrice de film de détectives américains je suis désormais une enquêtrice en herbe (mmmh) et je n’aime pas les films où les erreurs sont un peu trop évidentes et les indices apparents : il me faut de la difficulté maintenant ! En fin, un final qui peut être poignant même si il ne l’était pas pour moi tellement j’ai trouvé les réactions et actes peu crédibles ou tout simplement stupides. J’ai été étonnée par exemple que, sachant que leur père/ mari était mort, ni Devki, ni Arya ne semblaient réagir. Alors, je comprends que le fait d’avoir un meurtrier dans sa maison puisse bloquer les sentiments mais une fois que celui-ci est éliminé, Arya et Devki se prennent dans les bras souriantes et se disent qu’elles s’aiment sans même essayer d’aller voir si le père respire toujours où sans qu’aucunes larmes ne coulent pour celui-ci qui semblait pourtant être « le préféré » de la maison. Et aussi, où est passé la petite sœur  pendant cet altercation? Bref, une première partie vraiment poignantes et une vraie claque et qui nous prouve que le film policier indien n’a rien à envier à ses voisins du monde mais qui continue par une deuxième partie selon moi un peu bâclée sur l’intrigue, un problème de crédibilité dans le fil directeur et une présence de nombreux faux raccords niveau scénario selon moi. J’aurais aussi aimé avoir plus de temps à l’écran avec Sajal Ali, une reconstruction mentale et physique d’Arya aurait été d’autant plus intéressante et aurait rajouté un aspect sentimentale au film qui selon moi, dans la deuxième partie, n’est pas au rendez vous.

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Très dommage donc. Néanmoins le film m’a permis de faire la connaissance de la très talentueuse et très jeune Sajal Ali qui, malheureusement, ne vas pas revenir de si tôt devant les écrans indien car étant Pakistanaise et les acteurs Pakistanais n’étant plus autorisés à filmer dans les films indiens depuis peu. En espérant que cela ne va pas durer. :/

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Et vous, l’avez vous vu ? Qu’en avez vous pensé ?

Quelle note mettriez vous ? 🙂

Dites moi cela dans les commentaires 🙂

Prochain : Anand 🙂

3 réflexions sur « Mom, Ravi Udyawar (2017) »

  1. Rien qu’à lire sa description, la fameuse séquence du viol semble d’une grande dureté et d’une frissonnante « puissance ».

    Aimé par 1 personne

    1. Bollywood French Larki 24 juillet 2018 — 16 04 30 07307

      Oui comme quoi on peut être horrifiée sans même avoir le visuel de la violence :O

      J’aime

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