Premam, Alphonse Putharen (2015)

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Bande annonce

Durée du film : 2h47

Genre / Origine : Malayalam

Acteurs

Nivin Pauly : George David
 
Sai Pallavi : Malar
Synopsis :

C’est l’histoire de George (Nivin Pauly), qui nous raconte les trois femmes qui ont marqués sa vie et son coeur.

SensCritique

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Mon avis

5.5 / 10

Suivez la vie de George depuis l’adolescence à la quarantaine ainsi que toutes ses histoires d’amour et comment celles ci ont changé littéralement sa vie.

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Un bon film qui néanmoins n’est pas dénué de défauts. J’aime beaucoup l’acteur principal que j’ai vu pour la première fois dans le film « Bangalore Days » : on retrouve ici son charme naturel et son côté drôle même si il n’est pas dans son plus beau jour dans le rôle de George David. George rencontre au fur du temps des femmes pour lesquelles il va  vite tomber amoureux. Trois femmes qui sont toutes trois complètement différentes et qui vont l’aider à prendre en maturité. La première, et pour moi la plus somptueuse, Mary, est une jeune femme forte et indépendante. Même si l’on a pas trop le temps de voir l’acting de cette dernière, sa beauté nous éblouit avec ses beaux cheveux crépus (très peu présents dans le films indiens !) et son petit temps passé devant l’écran ne passe pas inaperçu : il est vrai que j’aurais aimé avoir le droit à un peu plus de moment à l’écran pour cette dernière.

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George va la suivre un peu partout (les indiens qui draguent c’est limite des harceleurs ma foi ! x) ) pour finalement être dévasté lorsque celle ci s’avère avoir un fiancé. Une première partie sur cette idylle à sens unique qui esthétiquement est parfaite. Des plans d’un Kerala idyllique, des palmiers etc qui nous font voyager en terres inconnues.

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Puis l’on voit George grandir et l’on peut observer les années où celui-ci fait des études à l’université. Il est devenu  e garçon populaire de son école (ce qui m’a bien moins plu par ailleurs). De ce fait, de nombreuses scènes de ralentis apparaissent dans cette deuxième partie où George apparaît un peu comme « Le Parain » de Coppola sauf que je n’ai pas trouvé ce rôle très cohérent avec celui de George : un rôle qui imite de beaucoup celui typique du gangster dans les films Tamil qui va être un caïd au cœur tendre qui néanmoins est doté d’une forte compétence dans l’art du combat. En effet, après avoir vu un George tout mignon dans la première partie, on voit alors avoir un George caïd dans la seconde et cela nous prend par surprise. En plus d’un rôle que ne colle pas à la peau du personnage principal, une mise en scène dans la seconde partie qui parfois peut être agaçante dans les scènes « d’actions » qui d’ailleurs n’apportent rien au film et même apportent une certaine incohérence à celui-ci dont la trame reste très légère. Malgré tout les défauts que présente la seconde partie du film, cette dernière nous présente tout de même le personnage le plus touchant du film selon moi qui est celui de Malar, professeur de fac de George qui va tomber amoureuse de celui-ci. Cette jeune femme réservée et à la peau irrégulière (enfin une femme comme vous et moi avec ses cicatrices d’acné !)  va changer profondément George lorsque, après une idylle adorable qui l’on suit pendant une bonne heure, celle-ci va être victime d’un accident de voiture et va perdre une grosse partie de sa mémoire : un événement qui va détruire George pendant plusieurs années puisqu’on le retrouve à la trentaine ou celui-ci  est toujours marqué par cette femme.

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A la fin du film, lorsque George trouvera sa femme, Malar va assister au mariage de celui-ci et celle ci ayant retrouvée sa mémoire depuis ne lui dira pas pour ne pas qu’il se sente triste le jour de son mariage. Un scène poignante (bien la seule) où un George nostalgique voit son vrai premier amour s’éloigner tout sourire le jour de son mariage : une scène auprès de laquelle l’on peut tous s’identifier; revoir quelqu’un auprès duquel on était autrefois proche et sachant que jamais plus on ne pourra avoir la même complicité que dans le passé. Un film donc sur le destin et sur l’impact de souvenirs passés. Un film dont le thème est vu et revu mais très intéressant et qui donc aurait pu être bien plus touchant si l’on aurait lieux choisit le casting de second plan selon moi qui ne servaient pas à grand chose et si l’on nous a fait éviter la souffrance des quelques plans au ralentit avec musique de gangster au second plan qui gâche clairement le reste du film qui est un petit bijou esthétique autrement : dommage dommage. Je n’arrive pas à comprendre comment un me^me réalisateur eut à la fois faire des scènes où plans sur plans l’on est subjuguée par le spectacle de beauté l’on a devant les yeux puis agacée par des plans bien trop dans l’exagération qui utilisent un trop pleins de ralentis se suivant d’accélérations tout cela dans le but de rendre le personnage principal plus dur à cuir qu’il ne l’est vraiment. Sans cela, le film se distinguait notamment pour sa façon de filmer : un cadrage très proche qui s’attarde sur les petits détails avec des gros plans sur la végétation et les petites choses du quotidien. C’est en partie ce qui m’a beaucoup plu dans le film.

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Autre défaut que je trouve commun aux films Malayalam et Tamil (outre celles de Dhanush bien sûr ❤ ), la bande son est très limite à part une musique qui ne m’a pas déplut. Un défaut que, comme dit au dessus, je trouve commun pour l’instant aux film du Sud de l’Inde qui sont bien piètres compositeurs comparés à leur rival principal qu’est l’industrie Bollywood pour qui la bande son  est toujours un gros point fort. Encore du travail de ce côté là  donc pour les films du Sud selon moi qui se rattrape néanmoins sur plusieurs autres terrains comme originalité des trames et le culot de celles-ci.

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Dernier défaut : l’humour parfois un peu trop lourd pour moi et qui est donc un humour qui a plus tendance à m’agacer qu’à me faire rire. Ceci dit, la plupart des scènes d’humour restaient raisonnables dans la lourdeur mais ne m’ont pas fait rire du tout tout de même. Sachez tout de même que je suis un peu compliquée avec l’humour : très mauvais public dans ce domaine particulier.

Bref, un film qui de part l’esthétique m’a beaucoup plu mais qui manque désespérément d’un casting solide et d’une bande son qui soit à l’égal de la réalisation en majorité de très bonne qualité. Un film qui manque de scènes touchantes malheureusement. Notamment, malgré quelques très petites longueurs, on passe quand même un bon moment à regarder ce film 🙂 . Un film à voir une fois seulement selon moi.

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Et vous, l’avez vous vu ? Qu’en avez vous pensé ?

Quelle note mettriez vous ? 🙂

Dites moi cela dans les commentaires 🙂

Prochain : Udta Punjab 🙂

2 réflexions sur « Premam, Alphonse Putharen (2015) »

  1. C’est vrai qu’esthétiquement ça a l’air très beau d’après les photos ; et la première partie semble vraiment attachante.

    Aimé par 1 personne

    1. Bollywood French Larki 21 octobre 2018 — 12 12 49 104910

      Oui elle l’est 😀

      J’aime

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