Love Per Square Foot, Anand Tiwari (2018)

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Bande annonce :

Durée du film : 2h20

Genre / Origine : Bollywood


Acteurs

Angira Dhar : Karina D’souza
 
Vicky Kaushal : Sanjay Chaturvedi
 
Alankrita Sahai : Rashi Khurana


Mon avis

5.5 / 10

Sanjay est un jeune homme vivant avec sa famille à Mumbai. Il cherche désespéramment un appartement et va trouver en Karina le partenaire parfait. Seul problème, pour avoir cet appartement, les couples doivent être mariés. Sanjay et Karina se lancent alors dans une escroquerie désespérée mais vont se rendre compte que cet appartement n’est que le début de leur problèmes lorsque les sentiments vont se mêler à cette affaire.

Dans la ville la plus chère du monde en terme de loyer, Sanjay et Karina essaient désespéramment de trouver l’appartement de leur rêve. Love Per Square Foot dénonce à travers la légèreté d une comédie romantique, la réalité des milliers d’Indiens qui donneraient corps et âmes pour trouver un appartement dans la ville de Mumbai. Dans un pays surpeuplé qui va très bientôt devenir LE pays le plus peuplé, il paraît logique que les prix des loyers s’enflamme et que beaucoup de familles se voient obligées de vivre ensemble même s’il est vrai que vivre entre plusieurs générations dans la même maison fait partie de la culture Indienne comme j’ai pu le constater lors de mon voyage en Inde Du Nord en août dernier. Dans ce film, produit pour Netflix, Sanjay, un ingénieur qui cherche à tout prix à s’éloigner de sa maison d’enfance car les moments d’intimité s’y font rares : c’est alors qu’il trouve une annonce immobilières pour les couples mariés. Karina, elle, est en couple mais n’est pas amoureuse de son conjoint. Malgré le fait que celui-ci ne voit pas le problème de vivre en compagnie de sa belle mère, Karina, elle, rêve de liberté et d’autonomie.

Karina et Sanjay travaillent dans le même building et vont se rencontrer lors d’une fête. Les deux vont alors faire un deal entre eux pour pouvoir récupérer l’appartement de leur rêve : faire un mariage blanc. Ceci dit, les sentiments s’en mêlent et les deux s’attachent l’un de l’autre. Rien d’autre dans le scénario à part un essai de péripéties où Sanjay va être mêlé à une histoire de couple qui va le mettre dans de beaux draps. Cette petite coquille dans l’histoire merveilleuse et non romantique du couple m’a tout de même quelque peu agacée car j’ai trouvé le stéréotype de l’homme qui ne sait retenir ses pulsions sexuelles assez gros et agaçant : outre les femmes qui subissent constamment les préjugés, les hommes aussi peuvent en être victime et en voici un bel exemple…Un homme qui ne peut se retenir de tromper la femme qu’il aime quoi de plus cliché.

Cependant, le problème va vite s’arranger et les deux amoureux vont pouvoir à nouveau se retrouver et vivre heureux. Outre les deux personnages principaux qui, malgré avoir eu fait une performance agréable à regarder ne m’ont pas plus impressionnée que cela ( et malgré le fait que j’adore le jeune Vicky Kaushal qui est de nos jours entrain de faire une belle percée dans l’industrie de Bollywood), j’ai adorée les rôles secondaires que sont les parents des deux tourtereaux. Des parents très modernes mais qui gardent leurs traditions bine à cœur. La maman de Karina, célibataire et catholique qui fait une crise lorsque Karine lui annonce qu’elle est amoureuse d’un certain Sanjay Chaturvedi (noms typiquement hindou)  mais aussi la mère de Sanjay qui, même s’il aux premiers abords ne comprends pas les choix de son fils, va par la suite être totalement derrière lui et va nous faire rire à plusieurs reprises lorsque, par exemple, à « l’inauguration » de l’appartement de son fils et sa bien aimée, celle-ci va vénérer ses dieux tout comme ceux de la famille de son belle-fille en apposant un bindi sur le front de Jésus, tout cela sous le regard désapprobateur de la mère très catholique de Karina. Malgré le fait que l’on ne l’est peu vu, le personnage le plus émouvant selon moi restera celui du père de Sanjay que j’ai pu voir précédemment dans « Sui Dhaaga » : ce père dont le rêve était de devenir chanteur et qui fut finalement embauché en tant que annonceur de trains. La scène la plus touchante selon moi était d’ailleurs celle où le père, avant de partir à la retraite, chante et annonce un train pour la dernière fois tandis que son fils lui  donne en cadeau de départ son fameux instrument fétiche enfin raccordé. Enfin, petit bémol pour toute l’histoire de la patronne de Sanjay totalement artificielle et son petit ami tout aussi artificiel qui n’offrent pas à grand chose à l’histoire ci ce n’est deux personnages creux et agaçants selon moi.

Au final, un film agréable à regarder mais qui offre un scénario peu profond et une histoire vue et revue d’un couple qui trouve l’amour alors qu’il ne cherchait pas à le trouver. Un film qui n’est pas doté d’une Bande son extraordinaire comme de chorégraphies extraordinaires (notamment celle qui ressemble à la danse des canards que j’ai trouvée plutôt gênante).

Un film agréable à regarder une fois seulement selon moi. De belles performances à retenir néanmoins et un caméo de Ranbir Kapoorque j’ai beaucoup appréciée 

Et vous, l’avez vous vu ? Qu’en avez vous pensé ? 🙂

Quelle note mettriez vous ? 

Dites moi cela dans les commentaires 

Prochain : Mahanati 🙂 

3 réflexions sur « Love Per Square Foot, Anand Tiwari (2018) »

  1. Toujours aussi agréable à lire 😉

    Aimé par 1 personne

    1. Bollywood French Larki 19 novembre 2018 — 17 05 40 114011

      C’est vrai ? 🙂

      J’aime

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