Dear Zindagi, Gauri Shinde (2016)

Bande annonce

Durée du film : 2h30

Genre / Origine : Bollywood

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Acteurs

Alia Bhatt : Kaira

Shahrukh Khan : Dr. Jehangir Khan

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Synopsis

Kaira rêve de devenir chef-opérateur cinéma. Mais sa rencontre avec Jug la pousse à changer sa vision du monde. Dear Zindagi. J’aime ma vie, tel qu’elle est.

Allociné

Mon avis

8 / 10 

Kaira, jeune camérawoman très moderne qui vit à une allure ahurissante, voit que sa vie n’est pas parfaite, que quelque part quelque chose ne va pas : elle ne s’entend pas du tout avec ses parents et à des problèmes avec les hommes. Une fois arrivée à Goa, sa ville natale où elle vient quelques fois dans l’année de force pour faire plaisir à ses parents, elle décide de prendre des rendez vous chez un psychologue qui ,apparemment, est un métier assez tabou en Inde puisque tout ce qui touche au cerveau d’une personne n’est pas bon signe. C’est ici que Kaira rencontre son psychologue Jharinder avec qui elle lie très vite une amitié, un lien spécial. Celui-ci va lui redonner goût à la vie (Dear Zindagi = Cher vie ), lui faire comprendre ce qu’il ne va pas, et surtout, lui apprendre à s’aimer telle qu’elle est.

Un film qui m’a étonnement beaucoup plus ! Étonnement car, pour moi, le début commençait mal tout simplement car je trouvais le jeu d’Alia Bhatt assez inexact, sa performance trop exagérée. Malgré le fait qu’elle soit triste, je ne ressentais ni voyais sa tristesse ressortir à l’écran. Néanmoins, la présence de Rajhu, qui joue le très bel acteur principal dans Aaja Naachle me réconciliait un peu avec le film et je me disais qu’il fallait que je continue pour voir si cela en valait la peine.

Et bien : j’ai eu raison, puisqu’il s’est avéré que le film est devenu très intéressant une fois l’arrivée de Kaira à Goa et surtout, une fois l’arrivée de Shah Rukh Khan qui m’a clairement bluffée dans le rôle de psychologue qui lui va étonnement à merveille ! Petit à petit, j’ai appris à aimer le personnage de Kaira qui devient attachante et touchante. On se rend compte que derrière son « masque » donc, exagéré, elle cache de nombreuses cicatrices, de nombreux chagrins.

Et toutes ces cicatrices ressortent et blessent pour guérir le personnage de Kaira grâce au merveilleux Jharinder ; et quel personnage ! Je ne sais pourquoi, j’ai de suite été très attachée à celui-ci qui à l’air sincèrement heureux de tout alors qu’il vient de divorcer et qu’il est séparé de son fils depuis plusieurs années. Le plus étrange est que l’on ne connaît rien et l’on ne connaîtra rien de plus sur lui et sa vie. Il reste, malgré tout, un professionnel faisant tout du long son travail et ne dévoilant donc rien de personnel à sa patiente. Mais sa simple bonne humeur, sa façon de guérir Kaira par l’amusement, et sa façon de tout comprendre et de ne jamais juger m’a clairement touchée.

Au final, l’on arrive tous à s’identifier au personnage de Kaira et, personnellement, je me suis retrouvée à travers certaines de ses cicatrices. Le psychologue devient alors celui du spectateur ; l’on ressent à la fin du film une certaine reconnaissance pour le personnage de Jharinder qui nous aide, à travers les problèmes universels de Kaira, à apaiser nos problèmes personnels. Ce film est donc une thérapie en lui même 🙂 ❤  C’est le genre de film que l’on peut regarder quand l’on se sent triste : il vous fait pleurer un bon coup car l’on se voit à travers le personnage en détresse mais, par la suite, on se sent soulagé et heureux ! De nombreuses scènes m’ont extrêmement touchées comme celle où Jharinder montre à Kaira le jeu qu’il faisait avec son père quand il était enfant. Ils jouent ensemble avec les vagues comme des enfants éperdus et cela m’a beaucoup touchée. J’ai aussi été émue par les confidences de Kaira sur la raison pour laquelle elle fait face à tant de problèmes. Enfin, j’ai versé ma larme lorsque Kaira finit sa thérapie et doit quitter Jharinder car celui-ci ne voulant pas garder de relations en toutes sortes avec ses clients : Kaira regardant la salle où elle a passée de nombreuses heures à raconter ses problèmes avec tristesse et lenteur, avant de partir sachant qu’elle ne reverra plus jamais Jharinder pour lequel elle était énormément attachée. Une scène qui lui brise le cœur et qui a à la fois brisé le mien, m’étant moi aussi attachée au personnage de Jharinder et étant triste que celui-ci ne fasse plus partie de la vie de Kaira.

Esthétiquement parlant, Dear Zindagi est aussi un film, n’oublions pas, doté de plans de Goa sublimes (qui est pour moi située dans la plus belle région de l’Inde) et ses paysages idylliques ! Dear Zindagi est un jalon dans le cinéma indien qui à fait carton en Inde, et l’on peut facilement comprendre pourquoi. A voir ! Une vraie thérapie. Et qui ne rêve pas d’avoir Shah Rukh Khan pour résoudre nos problèmes quotidiens !? 😀 😉

Et vous, l’avez vous vu ? Qu’en avez vous pensé ?  Quelle note mettriez vous ?

Dites moi cela dans les commentaires 🙂